There Is A Light That Never Goes Out

Crispée sur sa chaise, dans un espace sombre et figé, le personnage mis en scène semble épinglé dans un temps mélancolique, reflétant au spectateur ses propres angoisses. Mais cette photographie aborde un second sujet. Reprenant certains codes de la peinture, elle tend à mettre en évidence le lien fort existant entre ces deux médiums comme empreinte du réel, inversant d’une certaine façon l’instant référentiel. Cette volonté justifie notamment le choix d’un format qui pourrait s’apparenter au tableau.

2007 ♦ photographie argentique couleur ♦ tirage numérique ♦ 73 x 110 cm ♦ avec Mariana S.

Your Life Is Like A Hopper’s Painting

L’attente devient le réel sujet du récit de ces deux triptyques photographiques, où transparaissent en filigrane les attitudes des femmes dépeintes par Edward Hopper, qui narre, au-delà d’une histoire américaine, un fort sentiment de morosité et de mélancolie. L’espace de l’appartement se révèle être une sorte de projection de l’espace mental du personnage, écaillé et froid, vacant.

2006 ♦ six photographies argentiques couleur ♦ tirages argentiques ♦ 73 x 110 cm ♦ avec Mariana S.